Xinjiang, Taklamakan & Karakoram - fr

Xinjiang, Taklamakan & Karakoram

Une production de la Trans-Aeolian Transmission.

Recherches - Concert - Road-Movie autour de la musique  ouïghoure.

République Populaire de Chine.

Ciné-concert / Road-movie.

"XINJIANG, TAKLAMAKAN & KARAKORAM" est la première création de la TRANS-AEOLIAN TRANSMISSION, aidée par le Service Culturel de l’Ambassade de France à Pékin (Chine). La création en concert a eut lieu au temple Zajia de Pékin durant le Festival Croisements, la Première en concert avec projection a été effectuée au Théâtre Mayakovsky, Douchanbé, Tadjikistan.


"XINJIANG, TAKLAMAKAN & KARAKORAM" est une recherche (field-recordings + tournage vidéo) réalisée au Xinjiang avec des musiciens ouïghours (chamans, bardes et Dolans), puis une reconstruction à l’aide d’ordinateurs et instruments électriques, développant ainsi une musique Néo-Chamanique Post-Industrielle. Sur scène, deux musiciens jouent leur documentaire/fiction/road-movie en ciné-concert, sur des images tournées par eux-mêmes pendant des années en lointaines terres d'Islam, entre Kashgar, Marqit & Iarkam, au fin fond du désert du Taklamakan, dans les montagnes du Karakoram sur les frontières pakistanaise, tadjike et kirghize jusqu’aux coeurs des dernières villes-étapes de la route de la Soie.

 

Ciné-concert - Road-Movie - Recherche/aventure/création/errance.


Extraits vidéo

- Kashgar 13

- Qara Kun

- Kumskar

- Extraits en ciné-concert
- Première au Mayakovsky Theatre, Douchanbé, Tadjikistan

- Film


Quelques concerts/projections: : Konya (Djalâl ad-Dîn Rûmî), Ik (TR), FMM Sines Festival (P), Musée des Confluences (F), Festival R.I.O. (F), Croisements Festival (PRC), Jardins Efemeros Festival (P), OFFEST (MK), Resonator Festival (DK), Théâtre Anthéa Antibes (F), Festival du Monde Arabe de Montréal (CAN)......


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Réalisation


En 2012, lors d’une tournée en Chine François R. Cambuzat et Gianna Greco restent subjugué.e.s par la musique musulmane et shamanique ouïghoure découverte par hasard en Urumqi. Ils commencent alors une exploration et une réinterprétation personnelle de ces musiques d’élévation, de contemplation et de transe.


Décembre 2013, par moins 20 degrés. Un premier authentique défrichage se fait à Kashgar et sa région, préparant l’accomplissement-résidence-aventure programmé alors sur des années. Les kilomètres tournent au compteur : le Taklamakan est immense. Les contacts se font, les notes s’entrechoquent, les cœurs décollent. En plein hiver François R. Cambuzat & Gianna Greco filment les premières images, les montent à leur retour en Europe.     
« Kashgar 13 » est alors une première vision de ce voyage au Xinjiang.


Field-recordings, recherche et archivage, enregistrements, compositions, déconstruction, développement et détournement post-industriel de techniques musicales archaïques de l’extase, de transe et d’envol, de l’avant-rock et l’électronique jusqu’aux muqams des Dolans. Une musique improvisée puis recomposée, une cérémonie néo-chamanique et post-industrielle. Outre les musiques, François R. Cambuzat et Gianna Greco filment des centaines d’heures de cette aventure-création qui seront ensuite montées en un road-movie musical.


« Xinjiang, Taklamakan & Karakoram » est soutenu par le service d’action culturel de l’ambassade de France à Pékin ainsi que par l’agence-label chinois Wangba.


En concert :

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François R. Cambuzat : field-recordings, composition, chant, guitares, vidéo, m.a.o, electronics

Gianna Greco : field-recordings, chant, basse, vidéo, m.a.o.,  electronics

Sur une projection de vidéos tournées en errance au Xinjiang.

A propos de cette création :


«  Le projet de recherche (collecte, archivage et étude) que Mr François R. Cambuzat se propose de consacrer au « Néo-Chamanisme Post-Industriel » dans la Région autonome uyghur du Xinjiang, en République populaire de Chine, mérite toute notre attention pour les raisons suivantes. En tant qu’anthropologue des cultures religieuses uyghures et en particulier du syncrétisme chamanisme-islam, je ne peux qu’encourager une approche complémentaire aux travaux que j’ai pu mener pour comprendre la question du chamanisme au Xinjiang, et celle de Mr Cambuzat me paraît tout à fait pertinente et originale. Mr Cambuzat voudrait, en effet, faire découvrir, à travers son expérience de musicien, cette musique uyghur de dévotion chamanique qui pousse des hommes à rechercher à travers une « transe » (entrée en « soi » ou sortie de « soi ») le contact avec un invisible « terrifiant » (par sa beauté ou son horreur). Cet invisible, dans le chamanisme islamisé du Xinjiang, est peuplé d’esprits bienfaisants et nuisibles que le chamane sait charmer et séduire grâce à son instrument de musique (tambour, viole ou luth) et à ses chants. Mr Cambuzat entend ainsi éclairer de l’intérieur, en tant que musicien et non pas en ethnomusicologue, le fonctionnement de cette musique chamanique, le rôle des instruments et déterminer l’influence que ceux-ci ont pu exercer sur les musiques profanes, en s’appuyant sur une collaboration avec des groupes de jeunes musiciens uyghurs. Notons, en passant, que Mr Cambuzat possède des compétences solides en musique orientale et en musique soufie (étudiée en Tunisie) qui constituent un atout précieux pour ce projet, dans la mesure où le croisement entre islam et chamanisme, au Xinjiang, est plus précisément un croisement entre le chamanisme et le soufisme. L’intérêt final de Mr Cambuzat pour cette musique qui recherche, indique-t-il, « l’élévation, la sueur, le sang, les larmes et la poésie », qui cultive souvent la dissonance et qui sert de nombreuses cures thérapeutiques, est de «recomposer» celle-ci avec des instruments traditionnels et des ordinateurs et de lui donner un sens nouveau et une écoute plus élargie. J’apporte donc, en conséquence, un ferme soutien à ce projet original et novateur qui croise l’étude, la recherche et la créativité artistique. » 

Thierry Zarcone, directeur de recherches au CNRS, Groupe Religions Sociétés Laïcité.



A propos de « Kashgar 13 » :

 

« Debout devant le soleil espagnol, pleurant devant la beauté et la majesté de cette magnifique évocation (Kashgar 13). Le souffle absolument coupé, ceci est vraiment le plus incroyable brise-coeur/répare-coeur, tribut à la vie, à l’amour et à la création que tu n’aies jamais réalisé. Merci pour ton esprit, ton énergie, ton amour. Ton existence justifie la mienne. Merci encore, en larmes de joie....

Ta soeur, Lydia Lunch. »



Extrait de presse lors du Resonator Festival 2022, Odense, DK :


"Le festival Resonator à Odense est bien lancé, il en est à son quatrième jour. Il y a de la musique du monde entier, et la sélection est passionnante et bien organisée. Lorsque vous entrez dans un festival comme celui-ci, la plus grande tâche n'est pas d'arriver ouvert, mais de rester ouvert et être prêt à voir vos attentes bouleversées tout en restant réceptif à tout ce qui se présente à vous. Après tout, il s'agit d'être transporté loin de votre petit pays et de se retrouver toujours ailleurs. Ce concept est exactement celui de la Trans-Aeolian Transmission. La Trans-Aeolian Transmission est composée du français François R. Cambuzat à la guitare et au chant et de l'italienne Gianna Greco à la basse et aux chœurs. Ensemble, ils sont allés au plus loin et l'ont documenté sur leur film et avec leur musique. Ce soir ils jouent la projection de leur film "XINJIANG, TAKLAMAKAN & KARAKORAM", exposant leur rencontre avec les musiciens chamanes et dolans ouïghours du désert du Taklamakan au nord-ouest de la Chine. S'éloigner le plus possible de l'influence occidentale, documenter une culture musicale en pleine extinction, puis interpréter cette culture et cette expérience à travers leurs propres instruments. Le ciné-concert est composé, édité et synchronisé de manière impressionnante et c'est une véritable expérience de voir comment les deux musiciens se complètent et se nourrissent mutuellement sur scène. (...) Cela donne à la musique une dimension aliénante supplémentaire, et le concept est précisément de percer et de faire fondre toutes les frontières - ces frontières dont les deux ont été témoins au cours de leurs voyages. Le concert émerveille lorsque la Trans-Aeolian Transmission joue quasi-réellement avec les musiciens chamaniques et lorsque tous les sons et images fusionnent, et que la toile de l'écran fond - lorsque le mur des projections disparaît et que la frontière entre l'enregistrement et le son en direct est abolie. Ailleurs, l'expérience s'élève littéralement lorsque nous prenons un vol au-dessus des montagnes de l'ouest de la Chine, qui dans les tons sépia des images ressemblent à de la peau humaine momifiée. C'est à la fois étrangement aliénant et très fortement séduisant. (...) La transe réalise enfin son potentiel, et toute la beauté explose au-delà à la toute fin." Jesper Noddeskov (DK)


Live @ Jardins Efémeros Festival, Viseu, PT

Live @ La Casa Musicale, F